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La ville de Saint-Dié-des-Vosges interdit la chasse le dimanche après-midi
Depuis le 1er avril, les promeneurs du dimanche peuvent profiter sereinement de deux des massifs de Saint-Dié-des-Vosges, où la chasse est interdite, en vertu d’un accord conclu entre la mairie et l’amicale des chasseurs locale. La cité vosgienne ayant perdu 22 % de sa population en cinquante-deux ans, les habitants peuvent ainsi renouer avec la nature et profiter de la forêt, qui a connu un regain d’intérêt depuis la crise sanitaire. Les chasseurs, qui ont bénéficié d’un tarif abordable pour la location des forêts communales, participent également à des activités associatives. Cependant, l’interdiction de chasse peut causer des problèmes, tels que la prolifération des sangliers dans les jardins.
Depuis le 1er avril
Depuis le 1er avril, les promeneurs ont le champ libre pour déambuler paisiblement dans deux massifs de Saint-Dié-des-Vosges, du moins l’après-midi. Une interdiction de chasse a été mise en place suite à un accord entre la mairie et l’amicale des chasseurs locale. Cette décision a été prise d’un commun accord entre les deux parties. Selon le maire Bruno Toussaint, cela a été une discussion simple et cordiale entre les deux parties. Tout a été résolu en une heure avec des sourires sur tous les visages. Bernard Fertig, le président de l’amicale, soutient que la forêt doit être accessible à tous et que les familles devraient pouvoir profiter de cette expérience en toute sécurité. Cette initiative permettra aux habitants de la ville de profiter de la nature et de se promener en toute sérénité.
Ecarte par le gouvernement
Le gouvernement a écarté l’idée d’une journée sans chasse, mais à Saint-Dié-des-Vosges, une solution a été trouvée pour permettre aux promeneurs de profiter de la forêt en toute sécurité. Depuis le 1er avril, les massifs du Kemberg et de la Bure sont interdits à la chasse les dimanches après-midi, grâce à un accord conclu entre la mairie et l’amicale des chasseurs locale. Selon le maire de la ville, Bruno Toussaint, cette mesure a été mise en place simplement grâce à un dialogue constructif entre les parties. Depuis la crise sanitaire, la forêt et les montagnes connaissent un regain d’intérêt, notamment pour des activités telles que la marche nordique, le VTT et les sorties en famille. La chasse est également interdite le mercredi après-midi pour garantir la sécurité des enfants dans les bois. Les habitants de la ville se réjouissent de pouvoir profiter de la nature qui les entoure.
Perte de population
La ville de Saint-Dié-des-Vosges a subi une importante perte de population, qui a atteint 22% en cinquante-deux ans, suite à la chute des industries textiles locales dans les années 1970. Malgré cela, l’amicale des chasseurs, composée d’une soixantaine de membres, a continué d’exister. Selon Gregory, vendeur de pâtés lorrains au marché la semaine et chasseur le week-end, la chasse est une activité pour les bas salaires et les ouvriers dans cette région. La location des forêts communales, fixée par la mairie, est abordable, coûtant entre 200 et 300 € par an, comparé aux prix pratiqués sur les terrains privés, où certains chasseurs dépensent jusqu’à 10 000 € pour tirer sur un cerf, comme le souligne Bernard Fertig, président de l’amicale.
Maintien des tarifs de location des forêts communales
Le maire de Saint-Dié-des-Vosges a choisi de maintenir les tarifs de location des forêts communales à un niveau abordable pour les chasseurs, plutôt que de les louer au plus offrant, à la suite d’une concertation avec ces derniers. Bernard Fertig, président de l’amicale des chasseurs, est satisfait de cette décision, qu’il attribue au dialogue entre les chasseurs et la mairie. Pourtant, la question de l’interdiction de la chasse le dimanche divise les habitants, certains la voyant comme une mesure nécessaire pour protéger leurs jardins des sangliers, tandis que d’autres, comme Yves, un ancien chasseur, y voient une violence inutile.
La ville de Saint-Dié-des-Vosges a récemment connu une polémique autour de l’interdiction de la chasse dans les massifs de la ville. Cette décision a été prise par le maire de la ville, Bruno Toussaint, en réponse aux nombreuses plaintes des habitants qui souhaitaient profiter des forêts en toute sécurité. Cependant, certains membres de la communauté des chasseurs se sont opposés à cette mesure, arguant que cela allait nuire à leur activité.
Le débat relancé
Malgré cela, la ville a maintenu son interdiction, qui s’applique aux massifs de Kemberg et de la Bure. Cette interdiction a suscité un débat sur la nécessité d’interdire la chasse le dimanche. Certains habitants se plaignent de l’envahissement de sangliers dans leur jardin, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à la décision du maire.
La ville a une longue histoire de perte de population, qui a été causée par la chute progressive des empires du textile. Cependant, l’amicale des chasseurs est restée forte, avec environ 60 adhérents. Le prix de la location des forêts communales pour la chasse est abordable, à environ 200 à 300 euros par an, ce qui contraste avec les tarifs pratiqués sur les terrains privés, où certains peuvent dépenser jusqu’à 10 000 euros pour tirer sur un cerf.
Le maire a défendu les chasseurs de la ville
Malgré les critiques, le maire a défendu les chasseurs de la ville, affirmant qu’ils ont toujours été responsables et qu’ils ont participé à des activités communautaires telles que la collecte de déchets. Il espère même encourager l’interdiction de la chasse le dimanche dans l’ensemble du pays.
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