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Un randonneur italien tué par un ours en forêt de Caldes : la présence de l’ours en France de nouveau débattue
L’Europe est sous le choc après la mort d’un jeune coureur en Italie, tué par un ours alors qu’il était parti en forêt pour un footing. Les habitants de Caldes, où le drame s’est produit, réclament des mesures urgentes pour faire face à la présence de l’ours dans la région. En France, cette attaque ravive le débat sur les règles à adopter pour éviter de tels drames à l’avenir. Entre restrictions d’accès aux zones à risques pour les randonneurs et équipement des bergers pour prévenir les attaques, les discussions sont vives et les programmes de réintroduction des ours remis en question. Retour sur cette tragédie qui relance le débat sur la coexistence des grands prédateurs et des activités humaines.
Ours réintroduit dans la région du Trentin en Italie
Un ours réintroduit dans la région du Trentin en Italie a récemment attaqué et tué un jeune randonneur italien de 26 ans. Cependant, cette femelle, nommée JJ4, avait déjà attaqué un père et son fils en 2020 sur le mont Peller, ce qui l’avait placée sur la liste des spécimens dangereux à abattre. Cependant, les animalistes avaient réussi à faire annuler cette décision, permettant à l’ours de continuer à vivre dans la région. JJ4 possède un collier GPS en fin de vie, qui ne serait donc pas utile pour retrouver l’animal. L’attaque récente a ravivé les tensions entre les partisans de la réintroduction des grands prédateurs et ceux qui craignent pour leur sécurité. Les habitants de Caldes demandent maintenant aux autorités de prendre des mesures pour protéger la population.
Un jeune randonneur de 26 ans a été retrouvé mort dans une forêt en Italie, après avoir été attaqué par un ours. Les autorités italiennes avaient mobilisé des moyens importants pour retrouver le joggeur, après que ses proches ont signalé sa disparition en forêt mercredi dernier. Malheureusement, sa dépouille a été retrouvée sans vie, confirmant les soupçons d’une attaque d’ours.
Accident dû à un manque de préparation des gens avant de partir en forêt
Les écologistes estiment que ce type d’accident est dû à un manque de préparation des gens avant de partir en forêt. De leur côté, les autorités ont décidé de réduire la population d’ours de la région de Trente à une cinquantaine d’individus contre une centaine actuellement.
Cette attaque tragique a relancé le débat sur la cohabitation des grands prédateurs avec les populations locales, tandis que les autorités ont pris la décision d’abattre l’ours impliqué dans l’attaque afin d’éviter tout autre accident similaire.
L’ourse qui avait attaqué 2 promeneurs, ne sera pas tuée. Le tribunal a jugé que cette attaque était imputable non pas à l’ourse, mais à la mauvaise gestion par les humains de leur cohabitation avec les ours 👏
➡️ Tuer ne devrait jamais être la “solution”. https://t.co/q49eNqLi5O— Muriel Fusi (@Muriel_FUSI) July 31, 2020
Chasse à l’ours noir au Lac-Saint-Jean (bear hunting)
Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/
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