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Les balles perdues mettent en danger la sécurité publique !
Un chasseur de 66 ans a été condamné mardi 11 avril 2023 pour mise en danger d’autrui, après avoir raté un sanglier lors d’une chasse en décembre 2021 et avoir tiré deux balles qui ont terminé leur course dans une maison et un garage à Lisieux. Le tribunal a prononcé le retrait de son permis de chasse et lui a interdit d’en solliciter un nouveau pendant trois ans.
Lors de l’audience, le prévenu a nié être un « fou de la gâchette » et a expliqué avoir raté à trois reprises un cochon se trouvant à une quarantaine de mètres de lui. Selon l’avocat des propriétaires du pavillon, le chasseur ne pouvait pas voir ce qui se trouvait derrière la haie, car il se trouvait en bas d’un terrain en déclivité.
Toute possibilité d’erreur exclue
L’avocat des propriétaires a également souligné que la trajectoire balistique d’un projectile était importante et qu’un moindre angle de tir déficient produisait une amplitude différente de celle que le chasseur voulait donner à sa balle. L’avocat a également affirmé que le type de balles tirées était compatible avec le fusil du prévenu, ce qui excluait toute possibilité d’erreur.
En revanche, l’avocat de la défense n’a pas exclu la possibilité d’un ricochet et a suggéré que des chasseurs n’appartenant pas au groupe aient pu se positionner dans une parcelle de terrain avoisinante pour « profiter » du gibier. Malgré cela, le prévenu a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et devra verser une indemnisation aux propriétaires du pavillon endommagé ainsi qu’une amende pour préjudice moral et frais d’avocat.
Plus de détail sur cet incident
Un chasseur a été condamné ce mardi 11 avril 2023, suite à un incident survenu en décembre 2021 à Lisieux. Alors qu’il tentait de tirer sur un sanglier, deux de ses balles ont atterri dans une maison et un garage de la ville, mettant ainsi la vie des habitants en danger.
Selon deux chasseurs vendéens, le chevreuil est moins présent dans le département 85, ce qui favoriserait la prolifération des sangliers. Pourtant, il y a quelques années, les chiens de chasse pouvaient perdre la trace d’autres espèces en raison de l’importante population de chevreuils en Vendée.
Le chasseur de 66 ans, soupçonné d’avoir tiré les deux balles qui ont causé des dégâts, nie toute responsabilité et se défend d’être un “fou de la gâchette”. Il a été jugé pour mise en danger d’autrui.
Un incident grave
Le samedi 18 décembre 2021, un incident grave a eu lieu dans le lotissement de la Folletière à Lisieux. Aux alentours de 10h20, un pavillon a été touché par une balle qui a traversé la porte d’entrée, faisant un grand bruit. La même balle a ensuite été retrouvée sur place. Quelques instants plus tard, une autre balle a été découverte, fichée dans le bardage d’un garage situé à 2 kilomètres de distance. Selon les enquêteurs, ces deux balles proviendraient d’une arme similaire à celle d’un sexagénaire participant à une chasse au sanglier qui avait lieu ce même matin. L’homme, qui se trouvait être le seul à avoir tiré, avait raté trois fois un cochon à environ quarante mètres de distance. Il a depuis été jugé et condamné pour mise en danger d’autrui.
Un incident malheureux qui date de 2021…
Un chasseur a été impliqué dans un incident malheureux le samedi 18 décembre 2021, lorsqu’une balle a traversé la porte d’entrée d’une maison du lotissement de la Folletière à Lisieux, à une distance d’environ 1500 mètres de l’endroit où elle a été tirée. Une autre balle a atterri à 5 mètres de haut dans le bardage d’un garage situé à 2000 mètres de là. Le chasseur, un sexagénaire qui participait à une chasse au sanglier avec une vingtaine d’autres chasseurs dans la zone présumée du tir, était le seul à avoir tiré ce jour-là et a reconnu avoir manqué sa cible à trois reprises.
Selon les enquêteurs, la balle qui a touché la porte de la maison provient d’une arme similaire à celle du chasseur. Ce dernier a déclaré aux policiers qu’il pensait que tout était dégagé, mais l’avocat des propriétaires du pavillon a souligné qu’il n’avait aucune visibilité sur ce qui se trouvait derrière la haie en raison de la déclivité du terrain. L’avocat a également donné au prévenu une leçon sur la trajectoire balistique des projectiles et a souligné que la moindre erreur d’angle de tir pouvait avoir un impact significatif sur la trajectoire de la balle.
Le chasseur a été jugé pour mise en danger d’autrui et a nié être un “fou de la gâchette”
Selon l’avocat des propriétaires du pavillon, la trajectoire balistique de la balle tirée par le chasseur, ainsi que le type de balles utilisées, excluent toute possibilité d’erreur. Pourtant, l’avocat de la défense, Me de Mezerac, n’exclut pas la possibilité d’un ricochet et suggère que des chasseurs extérieurs au groupe pourraient être responsables. Malgré cela, le sexagénaire est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et le tribunal a prononcé plusieurs peines. Il aura le retrait de son permis de chasse et l’interdiction d’en solliciter un nouveau pendant 3 ans. De plus, il doit verser une amende de 179 € pour le remplacement de la porte endommagée, ainsi que 1 000 € aux propriétaires pour préjudice moral et 1 000 € pour leurs frais d’avocat.
Retour en images :
Accident de chasse : une balle perdue dans la cabane d’un enfant
Source : https://caen.maville.com/
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